top of page
adolphe-charoulet-removebg-preview__1_-removebg-preview.png
275857180_1139633966837449_2510390014697354837_n.jpg
275613975_724498772042707_8380955288358751975_n.jpg
Papa Noirmoutier 2.jpg

Jules Charoulet

Adolphe Charoulet

René Masson

Jacques Masson

IMG_20210327_213041-removebg-preview.png
Blle_Ch_St_Georges_N-removebg-preview.png

Des vignes depuis le III ° siècle…

 

C’est grâce aux fouilles de la fin du XIXème siècle, en bas du coteau au nord et au sud de la maison actuelle, que l’on a pu reconstituer l’histoire de la propriété. C’est ainsi que l’on a mis à jour de nombreux vestiges de construction, un sarcophage et de nombreuses pièces gallo-romaines. Plus récemment ont été découvertes de riches mosaïques qui sont venues confirmer l’existence sur ce site d’une grande villa gallo-romaine qui devait au III-IVème siècle s’étendre sur tout le versant sud de Saint-Émilion , à cheval entre Saint-Georges Côte Pavie et le site voisin du Palat.

Était-ce, comme cela semble se confirmer, la villa de Ausone, poète bordelais et vigneron avisé avant d’être le second personnage de l’Empire Romainᅠ?

On peut penser qu’un village s’est élevé sur les ruines de ces bâtiments après les grandes invasions. C’est probablement pour le desservir que l’archevêque de Bordeaux a offert en 1110 à la collégiale de Saint-Emilion une église dédiée à St-Georges d’où la propriété a tiré son nom. Les substructures de cette église, dont on possède le bénitier, ont été mises à jour au cours des fouilles. Un plan de l’ensemble a été dressé avant que celles-ci ne soient recouvertes.*

En 1420, le domaine de Saint-Georges est attesté comme relevant en fief de l’abbaye de la Sauve Majeure créée 300 ans auparavant par Aliénor d’Aquitaine.

Parmi les multiples propriétaires de Saint-Georges (érigé en Baronnie sous Henri IV), il faut citer aux XVII et XVIIIème siècles l’ancienne et illustre famille de Grailly dont certains membres s’étaient illustrés sous les Plantagenet.

À la révolution, la propriété est saisie comme bien national avant de passer de mains en mains au XIXème siècle jusqu’à son en achat en 1873 par Jules Charoulet.

"L’histoire familiale débute donc à St Emilion il y a près de 150 ans."

Mais tout commence à Argentat, en Corrèze, où les Charoulet, merrandiers de père en fils, exploitent le bois depuis plusieurs siècles. Ils font le commerce des merrains, ces lattes rectangulaires, matière première des tonneliers.

 

 

La région en effet, riche en forêts, fournit Libourne et Bordeaux en bois de chênes ou de châtaigniers pour la fabrique des tonneaux, via les gabares sur la Dordogne. Au XVIIIème siècle, Antoine puis son fils Barthélemy habitent le Bastier, quartier marchand d'Argentat au bord de la rivière.


Le 4 avril 1838, naît Jules Charoulet qui reprend un moment l'affaire de bois familiale mais ne tarde pas à migrer vers les Ardennes. L'essor du chemin de fer français, au milieu du XIXème siècle, qui facilite les transports de marchandise et concurrence donc le commerce par voie maritime sur la Dordogne, n'y est sans doute pas étranger.

Il devient alors marchand de vins à Charleville et fonde sa propre maison de négoce en 1857 à l'âge de 19 ans.

 

 

Quels vins commercialise t-il alors ? Nul ne le sait. Il obtient en tout cas de nombreux prix, dont une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris en 1867. Suite à la guerre franco-prussienne de 1870, il garde son activité dans les Ardennes mais quitte le Nord et vient s'installer à Saint-Émilion, où ses origines corréziennes et son lien avec le vin l'ont déjà probablement mené. En 1873, il acquiert une petite propriété, le clos La Madeleine, proche d'Ausone, et s'y installe avec son épouse, Irma, fille d'un marchand de bouchons. La même année, il fait l'achat d'une autre propriété, Saint-Georges Côte Pavie.

 

Jules disparait en 1899 et son fils, Adolphe, reprend l'activité de son père. Il acquiert en 1898 Château Pindefleurs, puis temporairement Château Montbousquet en 1910. Il obtient avec ses propriétés de nombreux prix et devient député de la Gironde en 1924.

A la disparition d'Adolphe en 1936, l'activité de négoce s'éteint, sa fille Hélène et son gendre René Masson gèrent désormais les propriétés jusqu'en 1980, date à laquelle leur fils Jacques Masson prend les rênes de Saint-Georges Côte Pavie.

En 2016, c’est son fils Philippe Masson qui s’occupe désormais du domaine et qui entreprend de nombreux changements: Stéphane Derenoncourt et Hannah Fiegenschuh (Derenoncourt consultants) conseillent maintenant la propriété, une nouvelle cuvée (le Clos 1873) est créée en 2018, et un cuvier neuf est édifié et opérationnel dès les vendanges 2020. Enfin, à partir d’Avril 2022, des visites sont organisées et un espace de vente est ouvert à l’emplacement du Clos 1873.

saint_georges-removebg-preview.png

CHÂTEAU SAINT-GEORGES
CÔTE PAVIE       

Saint-Émilion Grand Cru Classé

bottom of page